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Voyage à pied du Salève au Val d’Aoste

En été 2016, nous sommes partis à pied en famille et avec notre jument islandaise Toundra, dans le Val d’Aoste.

Toundra ne rentrant pas volontiers dans le van (la coquine), mon mari, les filles (Charlotte, 8 ans et Louisette, 5 ans) et la jument sont partis à pied depuis le Salève. La première partie de leur itinéraire leur a permis de rejoindre le massif du Mont-Blanc, le long du Chemin de l’Arve (attention à ceux qui auraient envie de le suivre, il est encore en projet sur de nombreux tronçons, il y a beaucoup de route et c’est plutôt dangereux avec tous ces gens qui roulent comme des fous!).

Puis, ils ont rejoint le Tour du Mont-Blanc à Saint-Gervais puis Contamines-Montjoie. Là, nous avons troqué la selle et le trissac de Toundra contre son bât et des sacoches individuelles, bien plus pratiques pour la montagne et le débâtage rapide, surtout que mon mari est tout seul avec les filles.

Je les ai rejoints dans le Val Veni, la première vallée rive droite après le tunnel du Mont-Blanc. A partir de là, nous nous sommes « baladés » dans la région: Val Veni, un bout du TMB jusqu’à Courmayeur, puis descente le long de la Doire Baltée jusqu’à l’entrée du Val Grisenche, magnifique vallée que nous avons ensuite parcourue en long et en large pendant presque 2 semaines entières.

Après mon départ, la petite troupe est remontée en direction de Courmayeur par l’autre rive, avant de reprendre le TMB jusqu’au Col de la Forclaz. Là, j’ai récupéré les filles, et le tandem Blaise – Toutoune est reparti pour deux semaines d’aventures jusqu’à la maison. Leur chemin les a menés vers Chamonix, Servoz, Passy, Saint-Pierre-en-Faucigny et La Roche-sur-Foron. Là, quelques jours de pause afin de faire une transition en douceur avant le retour à la maison.

Le Val d’Aoste est formidable pour la randonnée avec un animal de bât notamment grâce à:

  • son incroyable réseau de sentiers à mi-coteau qui sont d’anciens sentiers muletiers extrêmement bien entretenus (parfois nous avions même l’impression que quelqu’une était passé débroussailler la veille!);
  • l’eau présente partout, il y a des sources et des fontaines partout où il y a des habitations, sans mentionner les nombreux ruisseaux croisés en cours de route;
  • l’herbe abondante pour le cheval;
  • ses habitants qui sont simplement a-do-rables;

Le camping est interdit en dessous de 2500m, mais en restant discret et en laissant propre derrière soit, personne ne viendra vous embêter. De toute manière, avec un cheval de bât et des enfants, c’est compliqué de faire autrement que camper « sauvage »!

Il y aurait mille choses à raconter sur ce voyage, mais cette fois-ci, nous n’avons pas réussi à rédiger un récit. A défaut d’anecdotes, voici quelques photos 🙂

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